Le Harak 25 juillet: ''Ne pas toucher aux droits et aux libertés''
Houssem Ben Ahmed, Secrétaire général adjoint du Mouvement du 25 Juillet, a expliqué, lors de son passage dans "Midi Show" de ce mardi 23 avril 2024, que le "Harak du 25 juillet" fait partie du Mouvement des jeunes Tunisiens nationaux, qui a été légalement autorisé en 2019 et dont le secrétaire général est Thamer Bedida.
Dans son intervention, Houssem Ben Ahmed a abordé plusieurs sujets, dont notamment l'économie informelle qui, selon lui, nécessite l'adoption d'une loi qui la régisse. Il a, également, évoqué l'impératif de réformer l'administration tunisienne et de revoir ses lois, en particulier celles qui servent des intérêts particuliers et qui doivent être révisées pour favoriser un développement plus équitable.
L'invité de Midi Show a, ďun autre côté, réprouvé les lourdeurs et les problèmes liés à l'octroi des licences, qu'il considère comme étouffantes pour l'économie nationale, limitant son développement à des domaines très restreints et entraînant sa stagnation.
Il a, dans le même sens, exprimé sa préoccupation quant au fait que la Tunisie soit perçue comme un pays consommateur plutôt que producteur, soulignant ainsi la nécessité de promouvoir la production nationale.
En ce qui concerne les libertés, Houssem Ben Ahmed a indiqué qu'il ne faut pas les sortir de leur conteles transformer en une affaire de règlements de comptes personnels. Aussi a-t-il mis en garde contre l'exploitation des décrets pour porter atteinte aux droits et aux libertés des citoyens.
Dans ce contexte, l'intervenant a spécifiquement mentionné le décret numéro 54, qui a perturbé le climat politique, appelant à son annulation ou à sa révision, afin de restaurer un paysage plus propice et respectueux des droits et des libertés.